« Le changement climatique contraint déjà des millions de personnes à fuir leurs terres et leurs foyers, et en expose de nombreuses autres au risque d’un déplacement futur. Les tempêtes surpuissantes, les sécheresses plus intenses et plus longues, la montée du niveau des mers et d’autres impacts du changement climatique exacerbent les vulnérabilités existantes parmi ces populations et la probabilité d’un déplacement contraint. Un déplacement est un événement bouleversant et traumatisant. Mais on peut et l’on doit (à la fois) en faire davantage pour réduire le risque de déplacement climatique et (aussi) garantir les droits et la protection des personnes contraintes de fuir. »
Pour plus d’informations : www.oxfamfrance.org

Ce constat très inquiétant (et ses injonctions) interpelle nos sociétés et, notamment, nos pratiques en matière d’aménagement, de construction…, nos politiques en matière d’habitat. En effet, ces pratiques et politiques sont confrontées aux difficultés de concilier les process stabilisés visant l’amélioration de la qualité des constructions et les contraintes hors normes, induites par la gestion de déplacements, potentiellement massifs, des populations.
Des voies de refondation des pratiques et des politiques qui les encadrent ne sont-elles pas à explorer ? La question se pose avec une particulière acuité dans les Outre-mer où une part importante des populations, soumise à des contraintes diverses, s’est implantée dans des zones à risques forts, notamment littoraux, et va se trouver confrontée, à plus ou moins court terme, à la nécessité d’une relocalisation de son habitat.